Cette troisième soirée de plaisir des yeux a rencontré un vif succès : elle s’est déroulé au restaurant L’Avenue, à Rueil (avenue Paul Doumer, près du cinéma), lieu dont le patron a eu la gentillesse de nous prêter une salle .
Notre maître de conférence et professeur Christophe Guéneau nous a préparé une soirée dédiée à José Raul Capablanca, le troisième Champion du Monde de l’histoire des échecs.
J. R. Capablanca, né à la Havane en 1888 était donc Cubain, il a remporté et gardé son titre de champion de 1921 à 1927.
Petit insert Wikipédia sur la vie de Capablanca :
» Fils d’un fonctionnaire colonial, Capablanca fut un enfant prodige qui découvrit le jeu d’échecs à quatre ans. La légende dit qu’il assimila les règles à l’âge de quatre ans en observant son père jouer avec des amis !
Dès ses jeunes années, sa force au jeu est remarquable. À l’âge de treize ans, en novembre—décembre 1901, il remporte un match contre le champion de Cuba Juan Corzo y Príncipe par +4 -3 =6. Par la suite, il étudie pendant deux ans la chimie et le sport à l’Université Columbia à New York. Il joue dans l’équipe universitaire de baseball au poste de shortstop.
En 1909, il gagne nettement contre Frank Marshall par +8 -1 =14. Il fait irruption sur le plan international au tournoi de Saint-Sébastien en Espagne en 1911, où il gagne devant des maîtres connus, comme Akiba Rubinstein, Milan Vidmar et Carl Schlechter.
En 1913, il fut nommé dans les services diplomatiques du ministère des affaires étrangères de Cuba. Il n’avait pas d’obligations réelles, les autorités cubaines trouvant suffisante la publicité qu’il faisait pour son pays et pouvait donc de facto se consacrer pleinement aux échecs. En 1914, il finit deuxième du fort tournoi de Saint-Pétersbourg à un demi-point du champion du monde Emanuel Lasker.Capablanca est considéré comme l’un des meilleurs joueurs d’échecs de tous les temps. Son style de jeu positionnel et sa technique de fin de partie, en ont fait un joueur redouté des autres, qui commettait très peu d’erreurs, ce qui faisait sa force. Son style est clair, limpide et simple. Il n’avait, disait-il, jamais ouvert de livres d’échecs, mais il possédait un sens inné des positions.
Considéré comme une « machine à jouer », il a perdu très peu de parties tout au long de sa vie. Ses fins de parties étaient de véritables chefs d’œuvre.Au contraire du jeu de l’époque qui consistait en des sacrifices et des combinaisons complexes, il privilégiait une stratégie d’avancée lente et d’usure, attendant la faute de l’adversaire, rendue alors inévitable par le manque de bons coups à jouer, son opposant étant alors en zugzwang.
Et c’est parti pour le thrombinoscope